La Bonne éducation- Chapitre 1

Lire le texte en ligne :

La version de 1534 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8609586k/

Écouter un très bon résumé :

Quelques repères pour entrer dans l’œuvre.

La Renaissance et l’Humanisme :

https://youtu.be/YweXEcHzvco

http://classes.bnf.fr/dossitsm/humalumi.htm

Lecture d’un texte d’Érasme pour mettre en lumière les principes de l’éducation humaniste : Texte 4.

Pour aller plus loin …

Mieux connaître Érasme

Une émission proposée par Codex et Storiavoce.

Mieux connaître François 1er

avec « Les Essentiels » de la BNF.

L’histoire du français :

https://ladigitale.dev/digiview/#/v/63c560ba69748

François Rabelais :

Gargantua, Livre I, Chapitre XXI

Cinq minutes pour entrer dans l’œuvre avec la présentation de Xavier Mauduit publiée sur le site de Radio France :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-xavier-mauduit/qui-es-tu-gargantua-2670255

Parcours : La bonne éducation.

Les informations ci-dessous proviennent de la synthèse sur l’humanisme proposée par la BNF, accessible à l’adresse suivante : http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-rabela.htm

Un principe de l’humaniste : éduquer c’est d’abord instruire.

De nombreux traités pédagogiques paraissent. Érasme, suivi par Rabelais, insiste sur les vertus morales de l’instruction. Le maître doit dégager des textes étudiés l’enseignement moral qu’ils recèlent. Il est à l’opposé de l’objectif médiéval, d’un Hugues de Saint-Victor par exemple, qui prescrivait de tout apprendre, car rien, estimait-il, n’est inutile lorsque l’on cherche la sagesse. L’érudition pure, l’accumulation des connaissances, sont rejetées au profit de :

« ce qui sert à le [l’élève] faire plus sage et meilleur »
(Montaigne, De l’Institution des enfants).

Il convient surtout de former le jugement, car « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », dit Rabelais. Érasme va jusqu’à donner des règles de bonne tenue, comme se servir d’un mouchoir et se moucher en se détournant.

Le corps est tout aussi concerné que l’esprit : Rabelais, Montaigne, mettent l’accent sur l’exercice physique :

« ce n’est pas assez de luy roidir l’âme ; il luy faut aussi roidir les muscles »
(Montaigne, Essais).


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