La célébration du monde – Chapitre 3

Pour commencer :

Un dossier très enrichissant proposé par La Gazette littéraire.

Lecture cursive : Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, 2016.

« Je vais sortir. Il faut oublier aujourd’hui les vieux chagrins, car l’air est frais et les montagnes sont élevées. Les forêts sont tranquilles comme le cimetière. Cela va m’ôter la fièvre et je ne serai plus malheureux dorénavant ».

Thomas de Quincey, Confessions d’un mangeur d’opium, 1822.

Cette citation extraite de l’autobiographie de Thomas Quincey a été choisie comme épigraphe par Sylvain Tesson pour son ouvrage intitulé Sur les chemins noirs. Elle offre plusieurs informations aux lecteurs. Tout d’abord, elle insinue que le texte qui suit a une dimension autobiographique. Elle annonce également que la marche entreprise et le récit de celle-ci ont une dimension thérapeutique.

Le point de départ de cette histoire est une chute. La chute dont l’auteur a été victime en escaladant la façade du chalet d’un ami un soir de fête. Une chute de huit mètres qui a failli le tuer.

« J’étais tombé du rebord de la nuit, m’étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crane ».

Quatre mois plus tard, il réalise la promesse qu’il s’était faite à l’hôpital :

Corseté dans un lit, je m’étais dit à voix presque haute: « Si je m’en sors, je traverse la France à pieds. »

Le trajet raconté traverse la France en diagonale par des chemins non balisés loin des routes fréquentées que Sylvain Tesson appelle les « chemins noirs ».

Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, 2016. (Texte 12 ou 16).

Explication linéaire des textes 12 ou 16.

Quelques éléments de contexte pour mieux comprendre l’extrait :

Explication linéaire de l’extrait des Chemins noirs de Sylvain Tesson.

Liens entre marche et activité intellectuelle : un article du Monde fait le point.


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